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Action Stop TAFTA/CETA au Conseil Régional de Bretagne

mardi 20 décembre 2016

Face au silence du Conseil Régional de Bretagne, informé des nombreux risques que fait peser sur nous le CETA, les collectifs Stop TAFTA locaux sont passés à l’action !

Les 12 collectifs Stop TAFTA de Bretagne avaient convenu le 12 mai dernier d’une action commune pour informer les élus du Conseil Régional des risques pour la démocratie et l’économie bretonne d’une éventuelle ratification du CETA et exiger l’organisation d’un véritable débat au sein du Conseil Régional et du CESER. Ils faisaient référence à un vœu de « vigilance » voté par le Conseil le 17 avril 2014.

Le 12 juillet, une délégation était reçue par la vice-présidente du Conseil Régional chargée de l’Europe et de l’international. À l’issue de cette rencontre, il fut convenu que les collectifs Stop TAFTA/CETA bretons seraient intégrés dans des groupes de travail sur le CETA en septembre sur 4 thèmes : l’artisanat et les PME, les marchés publics, l’agriculture et la pêche, la démocratie.

Malgré de nombreuses relances, cette promesse n’a jamais eu de suite. Les collectifs se sont donc déplacés pour obtenir une réponse à l’occasion de la dernière session de l’année du Conseil Régional le jeudi 15 décembre à Rennes.

Une cinquantaine de militant-e-s des collectif Stop TAFTA/CETA de Quimper Cornouaille, Brest, Morlaix, Lannion, Guingamp, Saint Brieuc, Saint Malo et Rennes, ainsi que des représentant-e-s des syndicats du CESER, CGT, FSU et Union Syndicale Solidaires, se sont rassemblé-e-s pour une distribution de tracts aux élu-e-s et des prises de parole de la Coordination Stop TAFTA/CETA, d’Union Syndicale Solidaires, du Collectif Quimper Cornouaille, la CGT.

La réponse n’a pas tardé : les collectifs bretons participeront à la préparation d’un grand débat public contradictoire sur le CETA organisé dans le courant du premier trimestre 2017. Ils seront également invités à des réunions de travail en vue d’engager une réflexion sur la nouvelle politique agricole et les répercussions éventuelles du CETA sur cette question. Le mouvement attend désormais des précisions sur les modalités de ce débat ainsi qu’un calendrier précis.