Ce jeudi 29 février, le Parlement européen a voté très largement en faveur des accords UE-Chili et UE-Kenya. Des lettres ouvertes de la société civile, endossées par des dizaines d’organisations, les avaient pourtant appelés à voter CONTRE ces deux accords. Côté français, plus de 5000 personnes ont écrit aux eurodéputés pour qu’ils s’opposent à ces accords. Au final, seuls les eurodéputés Renaissance ont approuvé majoritairement ces deux accords qui contribuent à insérer toujours plus d’activités, d’entreprises et d’emplois dans la mondialisation et à importer toujours plus de produits agricoles venant de milliers de kilomètres d’ici.
Résultats pour l’ensemble des eurodéputés :
Plus de 80 % des eurodéputés avaient voté en faveur de l’accord de libéralisation du commerce UE-Nouvelle-Zélande en décembre dernier. Il n’y en a plus que respectivement 69% (376 sur 546) et 72% (366 sur 508) pour les accords UE-Chili et UE—Kenya. Cette baisse relative du nombre de partisans de ces accords de libre-échange est la seule (toute petite) bonne nouvelle tant il y a de députés européens prêts à voter et ratifier de nouveaux accords de libre-échange.
Ont majoritairement voté POUR :
- Extrême-droite
- PPE (droite)
- Renew, dont les Eurodéputés français Renaissance
- S&D (hors Français) (socialistes et démocrates)
Pour l’accord UE-Chili : (cliquez sur l’image pour l’agrandir - Vous trouverez des visuels verticaux pour les réseaux sociaux en bas de l’article)
Résultats pour les eurodéputés français :
Alors qu’une campagne d’interpellation a conduit plus de 5000 personnes à écrire aux députés européens, plus des 3/4 des eurodéputés français qui se sont exprimés ont voté CONTRE ces deux accords. Seuls les Eurodéputés Renaissance ont majoritairement voté POUR ces deux accords.
Si vous souhaitez interpeller les Eurodéputés Renaissance sur leur vote, nous mettons à votre disposition leurs coordonnées (mail, compte twitter, n° tel de leurs locaux à Bruxelles). Vous trouverez ici de quoi argumenter sur le fond.
Pour vous informer et vous impliquer, vous pouvez :
- vous inscrire par mail sur le site du collectif Stop CETA-Mercosur
- suivre les comptes Twitter et Facebook du collectif,
- vous inscrire sur ce canal Telegram d’information (peu de messages)